CONSEIL INTERNATIONAL DE LIAISON POUR UNE AUTORITE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT

C.I.L.A.M.E.

EXPOSE DES MOTIFS

Le 11 mars 1989 à La Haye, les Premiers Ministres de France, des Pays-Bas et de Suède ont lancé un APPEL inspiré des thèses mondialistes qui préconisent des délégations de souveraineté à une instance supranationale. 43 pays ont déjà signé cet Appel.

Le 7 février 1991, a été créé lors d’une réunion au Sénat de la République Française, le CONSEIL INTERNATIONAL DE LIAISON POUR UNE AUTORITE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT (CILAME) à la suite d’une conférence qui avait eu lieu sur le thème de l’écologie mondiale le 2 décembre 1989.

CONSTATANT la dégradation accélérée de l’environnement mondial,
CONSTATANT le manque d’efficacité et de cohésion internationale dans la lutte contre cette dégradation,
CONSTATANT cette carence,
CONSTATANT que 94% des personnes interrogées lors d’un sondage d’opinion réalisé par Publimétrie, demandent une réglementation mondiale.

Le CILAME décide donc d’agir pour que les décideurs politiques mettent tout en oeuvre afin de faire accepter le principe de limitation de la souveraineté nationale de chaque Etat en faveur d’une souveraineté supranationale, véritable Autorité Mondiale de l’Environnement, dotée d’un pouvoir réel de contrôle et de coercition.

Dans l’immédiat, le CILAME préconise la signature d’une Convention Internationale qui serait ratifiée par tous les Etats membres des Nations Unies et lancerait les bases d’une juridiction arbitrale mondiale pour trancher les litiges relatifs à l’environnement.

D’autres propositions sont présentées par le CILAME, notamment celle de renforcer considérablement les attributions et les moyens du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (P.N.U.E.).

Le CILAME est un organisme de liaison entre des Organisations Internationales Non-Gouvernementales et de personnalités à l’échelle internationale qui estiment indispensable La création, le plus rapidement possible, d’une Autorité Mondiale de l’Environnement, dans l’esprit de l’APPEL DE LA HAYE. Cette Autorité se constituerait avec le concours de tous les Etats membres des Nations Unies, des Parlements, des OING, des pouvoirs locaux et régionaux, au service de tous les peuples de la planète.

Pourquoi le CILAME ?

Notre environnement planétaire est en danger !

Notre devoir est de défendre sa survie en créant des parades politiques et juridiques dotées de pouvoirs réels, contre les agissements néfastes des pollueurs.

Une necessité historique

Pour mieux comprendre l’existence du CILAME il faut remonter le temps jusqu’à la fin de la deuxième guerre mondiale :

Un désastre s’est abattu sur notre société planétaire entre 1939 et 1945 qui a annihilé l’environnement de l’époque « d’avant la guerre » où la nature était florissante, où les coutumes et les traditions étaient chaudement entretenues dans une ambiance souvent bucolique sans se soucier de la pollution, exception faite de certains bassins industriels.

Deux milliards environ d’êtres humains vivaient normalement dans un environnement équilibré, pas toujours socialement équitable, personne ne s’imaginait qu’un jour il faudrait sauvegarder cet environnement considéré à l’époque, comme acquit pour toujours.

Puis le nazisme est apparu avec son cortège d’atrocités. Il a détruit tout ce bien-être d’alors.

A partir de 1946-1948, la reconstruction s’est imposée afin de reloger les populations, de remettre en état les voies de communication pour faciliter les déplacements des travailleurs de toutes catégories, afin de redonner vie à l’environnement. En cette période de renouveau, de nombreux citoyens se sont insurgés contre les atrocités qu’ils venaient de subir. Ils ne voulaient plus revivre ces moments inhumains. Ils ont milité pour une mondialisation démocratique et un environnement digne des aspirations légitimes de la « personne humaine ». Ils se sont déclarés « Citoyens du monde » fondement de la fraternité, de l’équité et de la solidarité entre tous les peuples dans un monde en paix.

Parallèlement a cette prise de position en faveur de la paix ces premiers citoyens du monde ont décidé de se consacrer aussi à la restauration et à la sauvegarde de l’environnement. Hélas, cette nouvelle période de paix a été marquée par des bouleversements urbains et agricoles et des implantations industrielles qui sont loin d’être des modèles d’embellissement de l’environnement. Des actions urgentes ont alors été entreprises tous azimuts sous forme de manifestations ou d’associations pour la défense de l’environnement. Au cours des années qui suivirent ces prises de conscience, l’industrialisation galopante et pollueuse s’est implantée dans tous les Etats du monde agressant sans scrupule l’environnement.

C’est en constatant sur toute la terre, le délabrement inadmissible du cadre de vie des individus que le CILAME a été créé en 1990 par un groupe de Citoyens du monde et de militants écologistes. Cette création se situait dans la ligne du succès emporté un an auparavant avec l’adoption de l’Appel de La Haye(1) dans lequel on retrouve nos revendications mondialistes en matière d’environnement. Depuis cette date notre association n’a pas cessé d’agir parmi les milieux politiques et économiques afin de leur faire admettre l’urgente nécessité d’instaurer un organisme mondial capable de régler le plus équitablement possible les problèmes majeurs inhérents aux agressions contre l’environnement.

 

Voilà pourquoi le CILAME existe !

Les priorités des agressions environnementales, seront choisies par le CILAME selon l’importance des effets néfastes sur les mers, les forêts et la protection de la couche d’ozone nécessaire à la préservation des climats et de la biodiversité. Depuis la conférence internationale de Rio en 1990 plusieurs autres conférences mondiales ont élaboré des textes démontrant les dérives de l’environnement sans proposer la création d’une « Haute Autorité Mondiale Démocratique de l’Environnement » ce qui est regrettable.

En conclusion, le CILAME par ses actions, ses écrits, ses textes et ses contacts oeuvre avec conviction afin de faire admettre la nécessité absolue d’instituer un organisme mondial démocratique pour la sauvegarde de l’environnement.

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