Pour une refondation pacifique et éthique des Nations Unies
Préambule
Nous, citoyennes et citoyens du monde, réunis à Graz le 31 juillet 2026, veille du
Congrès mondial d’espéranto, affirmons notre attachement à la paix, à la nonviolence, à la dignité humaine, à la justice climatique sociale, et à l’égalité entre
tous les peuples et générations.
Constatant que la Charte de San Francisco de 1945, fondatrice de l’Organisation
des Nations Unies, n’a jamais été révisée en profondeur malgré les évolutions
du monde, nous appelons solennellement à sa refondation en une véritable
Charte de paix, universelle, inclusive et tournée vers l’avenir.
Principes de la Charte de Moroni-Graz (Moroni : en référence au premier pays
signataire; Graz comme lieu de rassemblement de tous les pays)
- Non-violence active et prévention des conflits
L’usage de la force doit être aboli comme mode de résolution des différends
entre Etats et au sein des sociétés.
La diplomatie préventive, la médiation, l’éducation à la paix et les processus de
réconciliation doivent devenir les piliers de l’action internationale
- Egalité réelle entre Etats, peuples et générations
Le principe d’égalité souveraine doit s’accompagner d’une réelle équité dans la
représentation, la voix et les droits des peuples.
La voix des peuples autochtones, des diasporas, des générations futures et des
femmes doit être pleinement reconnue. - Justice climatique et devoirs envers la Terre
L’humanité doit reconnaître ses devoirs à l’égard de la nature.
Le droit à un environnement sain doit être inscrit dans toute
gouvernance mondiale. - Désarmement général, en particulier nucléaire, doit être une
priorité absolue.
Les dépenses militaires doivent être orientées vers les urgences humaines :
santé, éducation, transition écologique. - Gouvernance mondiale démocratique et transparente
Le droit de veto au Conseil de sécurité doit être aboli ou profondément
réformé. Une Assemblée des peuples, représentative de la société civile
mondiale, doit être créée.
Education à la paix et à la solidarité mondiale
Chaque Etat membre doit intégrer dans ses politiques publiques une éducation
à la non-violence, à la coopération et à la citoyenneté mondiale.
- Communication facilitée grâce à un droit à une langue mondiale neutre
et universelle
La question du droit à une langue et nationalité universelle, notamment pour les
réfugiés et les déplacés, serait un atout considérable afin de permettre de
conférer des droits à ceux qui ne sont pas reconnus dans le système actuel
onusien, qui met de côté des millions d’être humains.
Une langue et nationalité universels permettraient enfin une communication
mondiale entre tous les enfants du monde, et futurs leaders de demain, et
permettraient de sauver de nombreuses vies, d’être plus efficaces dans le cadre
de la construction d’un monde économique solidaire, et vertueux.