Alors qu’un nouvel accord de paix doit être signé en RDC, la réalité du Sud-Kivu demeure alarmante : plusieurs fronts actifs, civils menacés, société civile réduite au silence, journalistes et défenseurs des droits humains en fuite ou bloqués faute de moyens et d’accès au visa.

Les organisations internationales restent silencieuses.

Au moment même où ces informations circulaient, une nouvelle attaque a été signalée à Mudaka : des élèves ont été pris pour cibles.

Rien ne ressemble à un climat de paix.

Les revendications du terrain sont claires :

Sécurité et souveraineté

  • Retour sans condition des troupes étrangères.
  • Pas d’intégration de groupes armés dans l’armée ou la police.
  • Interdiction d’accès à des postes de responsabilité pour ceux qui ont pris les armes contre l’État.

Justice et fin de l’impunité

  • Publication des annexes du Rapport Mapping.
  • Mise en place d’un Tribunal Pénal pour le Congo.

Justice sociale et économique

  • Répartition équitable des ressources naturelles.
  • Exonération temporaire des entreprises de l’Est.
  • Appui à l’entrepreneuriat local.

Engagement citoyen

  • Soutien aux organisations de jeunes.
  • Collaboration entre investisseurs étrangers et entreprises locales.

La question reste entière :

cet accord vise-t-il à protéger les populations… ou les minerais ?

Tant que les civils — et désormais les élèves — seront pris pour cibles, la paix ne sera qu’un mot et non une réalité.

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