Le trafic d’enfants est une réalité préoccupante au Gabon. Des enfants immigrés, en particulier des filles, provenant de pays tels que le Nigeria, le Mali, le Togo et le Bénin, sont victimes de trafic et d’exploitation pour le travail. Ils sont exposés à la criminalité, au harcèlement sexuel et à la violence. Le gouvernement gabonais a fait des efforts pour lutter contre ce problème, mais il n’a pas encore atteint les normes minimales pour éliminer complètement la traite des enfants.

En ce qui concerne le travail des enfants, cela constitue une violation directe de leurs droits. Au Gabon, la législation ne protège que les enfants qui travaillent légalement, ce qui ne correspond pas aux normes internationales. Bien que la loi interdise aux enfants de moins de seize ans de travailler, cette protection ne s’applique pas aux enfants qui travaillent illégalement. Les inspecteurs du travail manquent de pouvoir et de ressources pour faire respecter les lois, et les enfants sont souvent employés dans le secteur informel, comme vendeurs ambulants ou dans des travaux manuels dangereux.

Enfin, les grossesses précoces sont un autre défi pour les droits des filles au Gabon. En raison d’un manque de sensibilisation et d’informations sur l’éducation sexuelle, de nombreuses adolescentes tombent enceintes. Cela entraîne des conséquences graves pour leur santé et leur éducation. Les taux de mortalité maternelle sont élevés, et de nombreuses jeunes mères rencontrent des difficultés scolaires, redoublent ou abandonnent complètement l’école.

Ces problèmes soulignent la nécessité pour le gouvernement gabonais de renforcer ses efforts pour lutter contre le trafic d’enfants, éliminer le travail des enfants et fournir une éducation sexuelle complète pour prévenir les grossesses précoces.